Dans notre première édition du site, on vous parlait de 170 chèvres. Aujourd'hui elles sont 320! Plus tout à fait le même genre : de moins en moins "Saanen" de plus en plus "Alpines". Jean-Baptiste a choisi la rusticité : plus résistantes, moins malades donc moins de véto et d'antibiose !
Toutes n'ont pas de nom, mais de tout temps, il y a eu chez nous des « chouchoutes » (forcément en photo sur notre site – devinez lesquelles).
Côté alimentation, toujours le foin de chez nous (bonne nouvelle pour les chèvres, nous avons doublé la surface de nos champs). C'est fait maison, c'est plus sain, c'est plus sur. Mais il leur faut bien sûr des céréales (grâce à la surface en plus, nous allons en produire un maximum) et des protéines (soja industriel et colza d'une ferme environnante).
Leur nourriture fait leur lait, donc notre fromage – autant dire qu'on y apporte le plus grand soin. Ce sont des bêtes charmantes mais capricieuses : pour un rien, elles ne mangent plus. Toujours cette recherche d'équilibre : trop de ceci ou de cela, on peut perdre une bête en une journée.
Bien les nourrir est un ajustement constant. C'est contraignant, angoissant et jouissif.
Nos chèvres laitières font partie de la maison. Elles naissent ici, elles meurent ici - de leur mort naturelle.